Le conflit en Ukraine risque-t-il d’accentuer la baisse des marchés? - Services Financiers Dominique Leblanc

Soyez convaincus que nous suivons la situation de près pour vous et que notre priorité est le développement et la protection de votre patrimoine.
 
SAVIEZ-VOUS QUE :

 

* Voir note à la fin du texte
 
Voici une liste de 10 évènements qui auraient pu vous faire paniquer et vous retirer du marché.

  1. 1962, la crise des missiles à Cuba
  2. 1969, pénurie de capitaux, chute des marchés
  3. 1970, intensification de la guerre au Vietnam
  4. 1979, flambée des prix du pétrole
  5. 1980, taux d’intérêt à un sommet record
  6. 1982, pire récession des 40 dernières années
  7. 1990, crise du golfe Persique
  8. 2001, attentat terroriste du 11 septembre
  9. 2008, crise financière mondiale
  10. 2020, Pandémie de la Covid-19

Pour consulter une liste de 60 évènements, CLIQUEZ ICI.

Par la même occasion, j’aimerais vous proposer une liste illustrant les variations du S&P 500 lors d’événements géopolitiques (militaires) depuis 1939.         Pour voir cette liste,  CLIQUEZ ICI

Principaux points à retenir
  • Le conflit entre la Russie et l’Ukraine peut contribuer à accroître la volatilité du marché à court terme.
  • L’interruption des exportations d’énergie russes en raison du conflit pourrait contribuer temporairement à la hausse des prix mondiaux de l’énergie.
 
Remettons les choses en contexte!

L’histoire nous enseigne que si les conflits géopolitiques tels que celui qui se produit présentement entre la Russie et l’Ukraine peuvent temporairement déstabiliser les marchés, elles n’ont habituellement pas d’impacts négatifs à long terme pour les investisseurs.

Comme le dit Dirk Hofschire, de l’équipe de recherche sur l’allocation d’actifs de Fidelity, l’Économie globale de la Russie se classe au 11ième rang mondial. Elle ne représente que 1/20 de celle des É.-U. et 1/15 de celle de la Chine. De ce fait, cette crise ne devrait pas avoir un impact durable et significatif sur l’économie globale et les marchés financiers.

Le seul bémol est l’importance de la Russie comme producteur d’énergie. Elle produit 10% de l’énergie mondiale et 50% de l’énergie consommée en Europe. Ce fait pourrait engendrer une importante hausse du prix de l’énergie et affecter la volatilité des marchés financiers à court terme.

Le court terme
Tout dépendra de l’importance des sanctions qu’imposeront à la Russie les É.-U. et l’Europe. La Russie, de son côté, pourrait couper toutes ses exportations d’énergie vers l’Europe.

Impacts économiques
L’Europe de l’Ouest et plus particulièrement l’Allemagne n’ont pas d’accès à une source d’énergie alternative facile pour remplacer le gaz naturel russe. Ce qui pourrait affecter leur croissance économique.

Les États-Unis, riches en pétrole et gaz naturel ne verraient pas leur économie particulièrement impacter par le conflit. On pourrait toutefois  assister à une poussée inflationniste due à l’augmentation du prix des produits pétroliers.
 
Impacts sur les marchés
Selon Hofschire, « une action militaire russe ajouterait probablement à la nervosité générale du marché. La volatilité actuelle des marchés financiers reflète une variété de préoccupations des investisseurs, une autre source d’incertitude et de perturbation ne serait donc pas utile. » Il ajoute ensuite qu’une pression inflationniste additionnelle et une volatilité accrue des marchés ne devraient pas provoquer une récession aux États-Unis.

Conclusion
L’incertitude que pourrait provoquer l’invasion de l’Ukraine par la Russie risque de provoquer, à court terme, une baisse des marchés. Mais à long terme, il ne devrait pas y avoir d’impacts négatifs pour vous, investisseurs. Au contraire, la situation pourrait engendre d’excellentes opportunités d’investir dans un marché baissier.

N’oubliez pas que vous êtes investis pour le long terme.
 
Si vous avez des questions ou êtes craintifs face à la situation, communiquez avec moi sans tarder.
 
Dominique Leblanc

* Somme investie dans l’indice S&P 500 en monnaie locale. Sources : Événements boursiers – Ned Davis Research, Bloomberg et Fidelity Investments Canada s.r.i.
Source : Fidelity viewpoint du 16 février 2022