SVP, ne paniquons pas devant le Coronavirus - Services Financiers Dominique Leblanc
Le 3 mars 2020,
Clément Gignac et le Coronovirus
Bien que le coronavirus crée de l’incertitude dans la chaîne d’approvisionnement mondiale, Clément s’attend toujours à une ré-accélération économique plus tard cette année. Alors que les banques centrales poursuivent leur politique monétaire expansionniste, que la relance budgétaire chinoise prend effet et que les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine diminuent, nous devrions voir une amélioration de l’activité économique mondiale.
Les mauvaises nouvelles :
L’impact sera plus profond et plus large que l’épidémie de SRAS de 2003-2004.
L’effet domino sur la chaîne d’approvisionnement chinoise est plus important car son économie est plus mondialisée.
Les mauvaises nouvelles :
L’impact sera plus profond et plus large que l’épidémie de SRAS de 2003-2004.
L’effet domino sur la chaîne d’approvisionnement chinoise est plus important car son économie est plus mondialisée.
Pendant la crise du SRAS, la Chine représentait 4% du PIB mondial, maintenant elle représente 16 à 17% du PIB.
En 2004, les États-Unis étaient les leaders mondiaux du secteur manufacturier, maintenant la Chine est le leader.
Le SRAS a affecté le PIB mondial de 0,1 à 0,2%; Clément estime que cette fois l’impact sera plus important, à 0,5%.
Pour Clément, la probabilité d’une récession aux États-Unis est passée de 20% à 30%.
Une révision de la croissance des bénéfices est attendue.
En 2004, les États-Unis étaient les leaders mondiaux du secteur manufacturier, maintenant la Chine est le leader.
Le SRAS a affecté le PIB mondial de 0,1 à 0,2%; Clément estime que cette fois l’impact sera plus important, à 0,5%.
Pour Clément, la probabilité d’une récession aux États-Unis est passée de 20% à 30%.
Une révision de la croissance des bénéfices est attendue.
Les bonnes nouvelles :
La Chine est transparente sur la crise.
Bonne coopération entre les nations et l’OMS.
Le taux de mortalité du coronavirus est faible, à 2%.
Bien que les probabilités de récession aux États-Unis aient augmenté, elles restent faibles à 30%.
Le marché haussier devrait se poursuivre (avec une volatilité accrue et des rendements plus faibles que l’an dernier), bien que différé d’environ 6 mois en raison de la crise.
Ce tableau illustre ls performances des bourses suite à une épidémie mondiale. Par exemple, après le SRAS (SARS) la bourse a rebondi de 21,51% après 6 mois.
Recommandation :
Restez concentré sur le long terme! Le coronavirus est un facteur de risque global à court terme. Il pourrait cependant offrir une réelle opportunité d’achat à moyen terme.
Canada :
Jusqu’à présent, le Canada n’est pas directement touché par le coronavirus, mais la combinaison d’un blocus ferroviaire surprise, d’une contraction du commerce mondial, d’une baisse des prix du pétrole et d’une baisse du tourisme (l’industrie touristique canadienne est à 10% chinoise) aura un impact significatif sur l’économie. Pour cette raison, Clément suggère qu’il pourrait y avoir une probabilité que la BDC réduise les taux d’intérêt d’environ 25 points de base dès la semaine prochaine.
En un mot :
L’épidémie de coronavirus a eu un impact énorme sur les marchés mondiaux ces derniers jours, car elle représente un risque important pour les économies du monde entier. Le fil conducteur des commentaires des gestionnaires d’actifs listés ci-dessus est généralement le même : les perspectives à plus long terme restent intactes et il existe un optimisme prudent pour les marchés mondiaux des capitaux fondé sur une reprise de cette épidémie actuelle. Alors que nous traversons ces types de chocs négatifs, c’est le moment idéal pour rappeler aux investisseurs la résilience des marchés boursiers dans le passé et les avantages d’avoir une perspective à long terme. L’épidémie de coronavirus est une situation hautement imprévisible et la meilleure façon de gérer l’incertitude est d’avoir un portefeuille diversifié pour gérer ces épisodes inévitables de volatilité.
Dominique Leblanc
Il me fait plaisir de vous partager cet article de Clément Gignac sur le Coronavirus
Cet article est paru le 27 février 2020.
M. Clément Gignac occupe le poste de vice-président principal et économiste en chef à iA Groupe financier